partager avec vos amis
« C’est décidé! Dès demain, je mange plus sainement en me cuisinant de bons petits plats! » Malgré toutes les bonnes intentions, la motivation s’envole souvent assez vite.
Bonne nouvelle pour les gourmets! Le poisson est un excellent aliment, sain et facile à cuisiner. Il existe une multitude de produits de grande qualité, disponibles à moindre coût, et plusieurs recettes sont savoureuses et rapides à exécuter.
Aujourd’hui, la notion de « bien manger » est inévitablement liée à l’environnement. S’interroger sur la provenance des poissons ou des fruits de mer qu’on achète en poissonnerie permet de faire des choix éclairés, autant pour la santé que pour le respect des océans.
Plusieurs outils peuvent nous aider à mieux consommer : l’identification des produits provenant de la pêche durable ou les guides de consommation des produits de la mer, comme le Menu Bleu Marin établi par l’Aquarium de Québec, en sont des exemples. Greenpeace émet aussi des recommandations : « Évitez les espèces les plus menacées, comme le thon rouge, le requin et les poissons de grands fonds comme le grenadier ou l’empereur ; limitez votre consommation de grands prédateurs comme le thon tropical ou le cabillaud. […] Et variez vos menus ! Nous consommons trop souvent les mêmes espèces sur lesquelles repose la pression de pêche. »
Au moment de faire votre épicerie, n’hésitez pas à poser des questions à votre poissonnier ou à utiliser l’application Seafood Watch (en anglais) développée par l’Aquarium de Monterey Bay afin de vous guider dans vos choix.
Le premier poisson de notre sélection économique est le maquereau bleu du Québec. Principalement pêché en Gaspésie, voici un bel achat local! Il est en général capturé à l’hameçon, une méthode de prise plus respectueuse de l’environnement que la pêche au filet. Vous pourriez même tenter l’expérience de la pêche au maquereau l’été prochain puisque qu’il se pêche sans permis.
La pêche commerciale, quant à elle, s’étend de la baie de Fundy jusqu’au Labrador. Elle se réalise principalement avec des seines coulissantes, mais aussi avec des pêches à fascines et des filets-trappes.
Retrouvé frais sur les étals des poissonneries, le maquereau se déguste aussi fumé et salé. Il se congèle bien, au besoin. Nutritif et riche en oméga-3, il est délicieux préparé en papillote avec de l’huile d’olive, grillé sur le barbecue et assaisonné de jus de citron ou cuit au four.
Selon les arrivages, son prix varie entre 6,99 $ et 8,99 $/lbs. Un petit prix qui donne envie d’essayer de nouvelles recettes, et qui permet de cuisiner des repas pour quatre personnes pour aussi peu que 15 $!
Découvrez nos recettes préférées
Maquereau grillé avec salade de fenouil
Maquereau grillé au curcuma et coriandre fraîche
Maquereau préparé à la Gaspésienne
On distingue la morue du Pacifique de celle de l’Atlantique par sa couleur et sa saveur, plus douce et plus salée, mais aussi par sa méthode de pêche. Aux États-Unis et au Canada, la morue de l’Atlantique est principalement pêchée en chalut, ce qui est néfaste pour les fonds marins. Cette technique est aussi utilisée pour la morue du Pacifique, mais d’autres méthodes de pêche plus respectueuses sont pratiquées en Alaska.
Renseignez-vous bien sur la provenance de votre poisson et guettez les labels Pêche durable MSC.
La morue est considérée comme un poisson maigre, car elle contient peu de matières grasses, est une excellente source de protéines et est particulièrement riche en vitamines. Retrouvée fraîche sur les étals des poissonneries, la morue se congèle bien. Dégustée chaude ou froide, préparée en brandade ou émiettée sur une salade, elle se cuisine de plusieurs façons!
Détaillée entre 11,99 $ et 13,99 $/lbs, la morue est délicieuse accompagnée simplement de pommes de terre et d’oignons ou de tomates et d’herbes fraîches. Préparez un repas simple et facile pour quatre personnes pour environ 25 $!
Découvrez nos recettes préférées
Morue à la portugaise
Acras de morue
Tacos de morue avec salsa aux poires
Très populaire, la truite arc-en-ciel est la principale espèce issue de la dulciculture québécoise, c’est-à-dire l’aquaculture en eau douce. La Fondation David Suzuki donne le conseil suivant : « Réclamez à votre poissonnier la truite élevée en confinement total. Cette méthode d’élevage n’a aucun impact sur l’habitat naturel des autres espèces, contrairement au confinement partiel (un filet mis en suspens dans l’océan, NDLR). »
La truite est un poisson relativement gras : il est conseillé de ne pas en manger plus d’une fois par semaine, bien qu’elle contienne une importante quantité d’oméga-3 (nécessaires à une bonne santé). Disponible fraîche chez les poissonniers, elle se congèle pour une durée maximale de trois mois. Badigeonnée d’huile, elle est délicieuse cuite au four, ou au grill, et accompagnée de légumes et de riz. Des recettes plus élaborées la mettent à l’honneur en terrine, en flan ou même en ceviche quand le produit est très frais.
Vendue entre 8,99 $ et 10,99 $/lbs, un repas de quatre portions s’élève à environ 20 $.
Découvrez nos recettes préférées
partager avec vos amis