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Méconnue, cette palourde pêchée au Canada possède une chair rouge et blanche très prisée au Japon. Sa texture rappelle la palourde royale et son goût se rapproche de celui du homard.
Ce mollusque, qui vit entre deux coquilles, possède une chair succulente. On appelle la première partie le manteau, la deuxième partie le siphon et sa dentelle, et la troisième partie le pied. Cette dernière section est majoritairement exportée au Japon pour être cuisinée en sushis et en sashimis.
Cette palourde est en général conservée dans une saumure, qui est solution aqueuse salée, et vendue en canne. Elle est ensuite dégustée température pièce ou légèrement réchauffée. Il faut prendre garde à ne pas trop la cuire, car sa chair est fragile et durcit rapidement.
La mactre est parfaite pour accompagner des pâtes et des potages, ou tout simplement comme mise en bouche avec fromage et biscottes.
La saison de pêche est de mars à décembre, mais il est rare de la retrouver entière en magasin. En effet, elle est difficile à extraire de sa coquille et l’on doit procéder par choc thermique. De plus, à l’état fraîche, elle ne se conserve que 2 ou 3 jours. Lorsqu’achetée en canne, elle est disponible à l’année et se conserve très longtemps. Attention toutefois à bien la rincer et à réfrigérer ce produit après ouverture.
La mactre de Stimpson est riche en protéines et comporte également énormément de fer. Sa consommation est donc très bénéfique pour les personnes anémiques. Elle contient aussi plusieurs sels minéraux, des acides gras oméga-3 et des vitamines B et A.
Le chef Daniel Vézina a été l’un des premiers à mettre ce mollusque sur son menu.
Ce mollusque connaît une capture limitée, causée par sa croissance très lente et sédentaire. Il faut en effet plus de 15 ans à la mactre pour atteindre la taille minimale de capture, soit 80 millimètres.
La mactre est pêchée par drague hydraulique. Il s’agit d’une pompe centrifuge qui aspire, à l’aide d’un long tube à embout (élinde), les sédiments. Ces derniers sont ensuite rejetés dans un puit ou dans une zone de dépôt. Cette palourde est ainsi recueillie en même temps qu’une boue liquide, qui constitue son habitat naturel.
Ce mollusque bien de chez nous mérite que l’on s’y attarde et que l’on apprenne à l’apprécier autant que les japonais l’apprécient. Souvent appelée la palourde du Québec, elle se cuisine de nombreuses façons!
Nom commun | Saint-Jacques |
Nom scientifique | Pecten maximus |
Zone de pêche | En Europe, dans le nord de l’Atlantique et dans la Méditerranée |
Type de pêche | À la plongée ou au dragage |
Saison de pêche commerciale | Octobre à mai |
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